Victor hugo

Quiz sur l'étude linéaire L.III Magnitudo Parvi Hugo Contemplations

 Exercice pour la classe de 1ère

réviser et préparer le bac blanc et l'examen du baccalauréat 

 Quiz sur l'étude linéaire Magnitudo Parvi, livre III

Hugo, Les Contemplations

Commentaire proposé du site

Oubliant dans ces grandes choses
Les trous de ses pauvres habits,
Comparant la douceur des roses
A la douceur de la brebis,


Sondant l’être, la loi fatale ;
L’amour, la mort, la fleur, le fruit ;
Voyant l’auréole idéale
Sortir de toute cette nuit,


Il sent, faisant passer le monde
Par sa pensée à chaque instant,
Dans cette obscurité profonde
Son oeil devenir éclatant ;


Et, dépassant la créature,
Montant toujours, toujours accru,
Il regarde tant la nature,
Que la nature a disparu !


Car, des effets allant aux causes,
L’oeil perce et franchit le miroir,
Enfant ; et contempler les choses,
C’est finir par ne plus les voir.

« Magnitudo parvi », v. 548 – v. 567, 1839.

  • 1/ Le poème « Magnitudo parvi » est le dernier de la section « Les Luttes et les rêves »

    Le poème « Magnitudo parvi » est le dernier de la section « Les Luttes et les rêves »
  • 2/ ce poème raconte une promenade en bord de mer du « je poétique » accompagné de sa fille à laquelle il tient un long discours qui se fait explication du monde

    ce poème raconte une promenade en bord de mer du « je poétique » accompagné de sa fille à laquelle il tient un long discours qui se fait explication du monde
  • 3/ Dans le passage qui nous intéresse le poète parle du berger comme un « homme qui ne sait pas lire », proche de la nature et ayant un rapport direct au monde

    Dans le passage qui nous intéresse le poète parle du berger comme un « homme qui ne sait pas lire », proche de la nature et ayant un rapport direct au monde
  • 4/ Notre passage est une suite d’octosyllabes à rimes croisées

    Notre passage est une suite d’octosyllabes à rimes croisées
  • 5/ «Oubliant dans ces grandes choses / Les trous de ses pauvres habits" signifie

    «Oubliant dans ces grandes choses / Les trous de ses pauvres habits" signifie
  • 6/ Pour renforcer l'idée de douceur du premier quatrain, le poète a mis en avant

    Pour renforcer l'idée de douceur du premier quatrain, le poète a mis en avant
  • 7/ « roses » et « brebis » montrent que le berger peut mettre en relation deux mondes, le monde végétal et le monde animal

    « roses » et « brebis » montrent que le berger peut mettre en relation deux mondes, le monde végétal et le monde animal
  • 8/ Le premier quatrain englobe toutes choses, l’infiniment grand (« grandes choses ») et les petites choses que sont les « roses »

    Le premier quatrain englobe toutes choses, l’infiniment grand (« grandes choses ») et les petites choses que sont les « roses »
  • 9/ Dans le deuxième quatrain, le berger est envisagé dans un rapport au monde qui dépasse les sens communs puisqu’il « sonde » le monde

    Dans le deuxième quatrain, le berger est envisagé dans un rapport au monde qui dépasse les sens communs puisqu’il « sonde » le monde
  • 10/ « l’être, la loi fatale / l’amour, la mort, la fleur, le fruit » est une figure de style, laquelle?

    « l’être, la loi fatale / l’amour, la mort, la fleur, le fruit » est une figure de style, laquelle?
  • 11/ « Voyant,… cette nuit » = Le berger accède à des vérités qui dépassent le commun des mortels, il entre en contact avec le divin

    « Voyant,… cette nuit » = Le berger accède à des vérités qui dépassent le commun des mortels, il entre en contact avec le divin
  • 12/ « Il sent… éclatant » = Le berger au début de la poésie était dans le monde, il est maintenant le « contenant » du monde.

    « Il sent… éclatant » = Le berger au début de la poésie était dans le monde, il est maintenant le « contenant » du monde.
  • 13/ « son œil devenir éclatant », le berger devient un point lumineux dans le monde

    « son œil devenir éclatant », le berger devient un point lumineux dans le monde
  • 14/ le berger est le poète qui, se saisissant du monde, l’éclaire jusqu’à le rendre intelligible

    le berger est le poète qui, se saisissant du monde, l’éclaire jusqu’à le rendre intelligible
  • 15/ « Et… disparu ! » = le regard du berger-poète a dépassé la surface des choses pour atteindre à leur essence.

    « Et… disparu ! » = le regard du berger-poète a dépassé la surface des choses pour atteindre à leur essence.
  • 16/ « Car… Enfant» = « Enfant » adressé par le « je » à sa fille est une apostrophe

    « Car… Enfant» = « Enfant » adressé par le « je » à sa fille est une apostrophe
  • 17/ « et contempler les choses, / C’est finir par ne plus les voir ».

    « et contempler les choses, / C’est finir par ne plus les voir ».
  • 18/ Les deux derniers vers signifient que

    Les deux derniers vers signifient que
  • 19/ Cette poésie est essentielle car elle explique le titre du recueil (Les Contemplations)

    Cette poésie est essentielle car elle explique le titre du recueil (Les Contemplations)

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