La découverte de l'inconscient - Critiques de l'hypothèse de l'inconscient, Alain et Sartre. Bac de philosophie 2024

L’idée d’inconscient remet-elle en cause la responsabilité ? Avons-nous réellement un inconscient ? Sommes-nous gouvernés par notre inconscient?

Freud 1

La découverte de l'inconscient et la psychanalyse

Le psychisme comporte trois « instances » : le « ça », le « sur-moi », qui est en nous le représentant de l’exigence morale, et le « moi »,le médiateur

La découverte de l'inconscient comme constitutif du psychisme

1- L’inconscient primitif : Ensemble des comportements héréditaires, réflexes, instinct

2- Le préconscient : Ce qui n’est pas conscient et qui va le devenir et vise versa.

Faiblement conscient : Leibniz “petites perceptions”

Même avant Freud on se rendait compte qu’il n’y a pas la pleine conscience

Pour Freud ce qui se passe à l’état d’éveil est la même chose que dans le rêve mais en moins visible

—> Si on est inconscient on ne peut pas connaitre ce qu’il y a en nous

En 1893 et 1895, au moment des Études sur l'hystérie, Freud et Breuer évoquent dans leur « Communication préliminaire », la « dissociation de la conscience » ou « dissociation du conscient » qu'ils appellent aussi « double conscience », phénomène qu'ils observent, disent-ils, « dans toutes les hystéries »

 Freud utilise explicitement pour la première fois le terme d' « appareil psychique » en indiquant déjà « les instances constitutives de ce qui deviendra la première topique, le conscient, le préconscient et l'inconscient »

Freud a une 1ere image : La première topique du psychisme en 1900 : première topique = inconscient, préconscient, conscient

il faut imaginer que notre âme soit divisée

De temps en temps un désir refoulé passe dans le conscient pour faire baisser la tension et éviter que tout explose.

Un nouveau regard sur les malades mentaux

Le désir qui passe de l’inconscient est déguisé ! tous les symptômes de l’inconscient, les troubles qu’on n’explique pas

—> Hysterie, tics, lapsus, phobie, rêves, …

Il fait la première explication scientifique des rêves —> Il va interpréter les rêves (enlever le déguisement)  |—> La nuit on libère des désirs plus facilement et moins déguisés

Préconscient : Une zone qui n’est pas pleinement consciente

La résistance : nous sommes le gardien, notre âme est un jeu de forces contraires. L’âme est un jeu de forces psychiques

on ne peut pas expliquer nos propres rêves —> il nous faut une personne externe : Le psychanalyste

==> Inconscient est de nature paradoxale

 

L'inconscient au sens topique

Freud élabore un appareil psychique constitué de systèmes doués de fonctions différentes et disposés dans un certain ordre les uns par rapport aux autres.

Dans la première topique de l’appareil psychique, Freud nomme « inconscient » une instance composée d’éléments refoulés à qui a été refusé l’accès à l’instance préconscient-conscient

2eme topique :  Il affine la première topique

Dans la seconde topique, avec le remaniement de la théorie de l'appareil psychique à partir de 1920 chez Freud, l'inconscient va désigner principalement l'instance du « Ça », tout en recouvrant partiellement celles du « Moi » et du « Surmoi »

Il parle de 3 instances : (Forces dynamiques,  Reliées de manière conflictuelle)

Ça  -  inconscient : ensemble des pulsions/ désirs --> le plaisir

Sur-moi ensemble des interdits intégrés à l'inconscient

Moi conscient , pré/in conscient celui qui essaye de faire régner l'harmonie /arbitre ==> cherche l'équilibre

==> tiraillé par le ça , sur-moi et la réalité  : moi = instance + le tout ==> ne pas faire taire le ça ,il est notre énergie psychique

Mais on ne peut pas taire le surmoi parce qu'on passe à l'acte on n'a plus d'obstacles

Aussi grave de faire taire le ça que le surmoi ==> on doit trouver un équilibre

Que se passe -t-il lorsque l'une des instances a plus d'importance ?

-angoisse

- si on désobéit au surmoi: on produit un complexe d'infériorité/supériorité, sentiment de culpabilité ==> origine inconsciente parce qu'on n'arrive pas à gérer l'équilibre

Le moi échoue dans sa gestion économique quand il y a un déséquilibre

 Le psychisme comporte trois « instances » : le « ça » qui englobe l’ensemble de nos pulsions, le « sur-moi », qui est en nous le représentant de l’exigence morale, et le « moi » qui est le médiateur qui s’efforce de réconcilier les différents points de vue.

Questionnaire sur le cours «?Freud?»

1 -

Qui est Freud?

2 -

Définir l’inconscient

3 -

Définir le pré conscient

4 -

Freud a t’-il découvert l’inconscient?

5 -

Comment Descartes pensait-il l’inconscient?

6 -

Qu’est-ce qu’un lapsus?

7 -

Freud a t’-il interprété les rêves?

8 -

Quelles sont les trois instances psychiques freudiennes? 2ème topique

9 -

Sont-elles reliées de manière conflictuelle?

10 -

Définir le surmoi

11 -

Peut-on assimiler le surmoi à la conscience morale?

12 -

D’où vient l’angoisse?

13 -

Expliquer la culpabilité, d’où vient-elle? Pourquoi?

Il faut admettre l'hypothèse d'un inconscient - Freud, Métapsychologie, 1915

On nous conteste de tous côtés le droit d'admettre un psychique inconscient et de travailler scientifiquement avec cette hypothèse. Nous pouvons répondre à cela que l'hypothèse de l'inconscient est nécessaire et légitime, et que nous possédons de multiples preuves de l'existence de l'inconscient. Elle est nécessaire, parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, et il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués et les rêves, chez l'homme sain, et tout ce qu'on appelle symptômes psychiques et phénomènes compulsionnels chez le malade ; notre expérience quotidienne la plus personnelle nous met en présence d'idées qui nous viennent sans que nous en connaissions l'origine, et de résultats de pensée dont l'élaboration nous est demeurée cachée. Tous ces actes conscients demeurent incohérents et incompréhensibles si nous nous obstinons à prétendre qu'il faut bien percevoir par la conscience tout ce qui se passe en nous en fait d'actes psychiques; mais ils s'ordonnent dans un ensemble dont on peut montrer la cohérence, si nous interpolons les actes inconscients inférés. Or, nous trouvons dans ce gain de sens et de cohérence une raison, pleinement justifiée, d'aller au-delà de l'expérience immédiate. Et s'il s'avère de plus que nous pouvons fonder sur l'hypothèse de l'inconscient une pratique couronnée de succès, par laquelle nous influençons, conformément à un but donné, le cours de processus conscients, nous aurons acquis, avec ce succès, une preuve incontestable de l'existence de ce dont nous avons fait l'hypothèse. L'on doit donc se ranger à l'avis que ce n'est qu'au prix d'une prétention intenable que l'on peut exiger que tout ce qui se produit dans le domaine psychique doive aussi être connu de la conscience.

Le but de la psychanalyse. Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse

Exprimons-nous maintenant sans images : l’examen d’autres malades hystériques et d’autres névrosés nous ont conduit à la conviction qu’ils n’ont pas réussi à refouler l’idée à laquelle est lié leur désir insupportable. Ils l’ont bien chassée de leur conscience et de leur mémoire, et se sont épargné, apparemment, une grande somme de souffrances, mais le désir refoulé continue à subsister dans l’inconscient ; il guette une occasion de se manifester et il réapparaît bientôt à la lumière, mais sous un déguisement qui le rend méconnaissable; en d’autres termes, l’idée refoulée est remplacée dans la conscience par une autre qui lui sert de substitut, d’ersatz, et à laquelle viennent s’attacher toutes les impressions de malaise que l’on croyait avoir écartées par le refoulement. Ce substitut de l’idée refoulée – le symptôme – est protégé contre de nouvelles attaques de la part du « moi » ; et, au lieu d’un court conflit, intervient maintenant une souffrance continuelle. À côté des signes de défiguration, le symptôme offre un reste de ressemblance avec l’idée refoulée. Les procédés de formations substitutives se trahissent pendant le traitement psychanalytique du malade, et il est nécessaire pour la guérison que le symptôme soit ramené par ces mêmes moyens à l’idée refoulée.

Si l’on parvient à ramener ce qui est refoulé au plein jour -cela suppose que des résistances considérables ont été surmontées-, alors le conflit psychique né de cette réintégration, et que le malade voulait éviter, peut trouver sous la direction du médecin, une meilleure solution que celle du refoulement. Une telle méthode parvient à faire évanouir conflits et névroses. Tantôt le malade convient qu’il a eu tort de refouler le désir pathogène et il accepte totalement ou partiellement ce désir; tantôt le désir lui-même est dirigé vers un but plus élevé et, pour cette raison, moins sujet à critique (c’est ce que je nomme la sublimation du désir); tantôt on reconnaît qu’il était juste de rejeter le désir, mais on remplace le mécanisme automatique donc insuffisant du refoulement, par un jugement de condamnation morale rendu avec l’aide des plus hautes instances spirituelles de l’homme; c’est en pleine lumière que l’on triomphe du désir.

"le moi n'est pas maître dans sa propre maison" - Freud, Introduction à la psychanalyse

Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis. La première fois, ce fut lorsqu'elle a démontré que la Terre, loin d'être le centre de l'Univers, ne forme qu'une parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur. Cette première démonstration se rattache pour nous au nom des Copernic (...). Le second démenti fut infligé à l'humanité par la recherche biologique, lorsqu'elle, lorsqu'elle a réduit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l'indestructibilité de sa nature animale (...). Un troisième démenti sera infligé à la mégalomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se propose de montrer au moi qu'il n'est seulement pas maître dans sa propre maison, qu'il en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience, dans sa vie psychique.

Critiques de l'hypothèse de l'inconscient ou de la psychanalyse

Critiques des théories de Freud -Le freudisme -Alain, Eléments de philosophie- Critique de l'inconscient par Sartre L'être et le néant

 

Alain: 

Freud délire exagère invente ==> met l'extraordinaire là où il n'y a que de l'ordinaire ==> exagère le rêve , le sexe , le côté animal

1- interprétation excessive du naturel qui donne du surnaturel

2- inconscient = un autre moi ==> pour Alain c ´est une erreur il ne peut pas y avoir «2 moi» = pas deux maîtres ==> il ne peut y avoir qu'une seule entité "je" même s'il y a en avait une autre ce n'est pas elle qui s'exprime 

Morale : théorie de l'action==> un seul qui gouverne

Inconscient = une petite partie du "je" il n'est pas une entité à part entière

3- être dans l'idolâtrie du corps Importance excessive du corps /inconscient ==>attitude fanatique corps = centre de votre vie et au coeur la sexualité

Freud = erreur morale, car on peut se déresponsabiliser et mettre la faute sur l'inconscient

Il place la théorie de Freud dans la continuité de la théorie génétique, mécanisme et hérédité ==> on n'est pas libre nous sommes prédestinés si l'inconscient nous dirige alors il n'y a pas de liberté

Freudisme ==> Freud==> vouloir expliquer tout par Freudisme ==> renvoie à un système: faire d'une explication un système

Le freudisme

Le freudisme si fameux, est un art d’inventer en chaque homme un animal redoutable, d’après des signes tout à fait ordinaires : les rêves sont de tels signes; les hommes ont toujours interprété leurs rêves, d’où un symbolisme facile. Freud se plaisait à montrer que ce symbolisme facile nous trompe et que nos symboles sont tout ce qu’il y a d’indirect. Les choses du sexe échappent évidemment à la volonté et à la prévision; ce sont des crimes de soi auxquels on assiste. On devine par là que ce genre d’instinct offrait une riche interprétation. L’homme est obscur à lui-même; cela est à savoir. Seulement il faut éviter ici plusieurs erreurs que fonde le terme d’inconscient. La plus grave de ces erreurs est de croire que l’inconscient est un autre moi; un moi qui a ses préjugés, ses passions et ses ruses; une sorte de mauvais ange, diabolique conseiller. Contre quoi il faut comprendre qu’il n’y a point de pensée en nous sinon par l’unique sujet, je; cette remarque est d’ordre moral.

Alain, Eléments de philosophie

 

critique de SARTRE

 La mauvaise foi:

la conscience qui se cache volontairement des choses ==>faire croire que c'est inconscient

La femme prétend car elle ne peut pas se détacher de son corps ==> elle prétend confondre objet et humain Elle se chosifie et chosifie l'homme - La femme fait comme si elle n'était qu'âme ou que corps ==> ce n'est pas possible ==>. L'inconscient n'existe pas mais la mauvaise foi existe - On n'est rien : pourquoi le garçon de café joue t'il à être garçon de café? ==> c'est difficile d'exister sans être déterminé (vaste liberté) angoisse d'être sujet ==> on se trouve une identité on joue! ==> on ne l'admet pas ==> mauvaise foi! On ne veut pas voir l'étiquette qui nous définit mauvaise foi)

Critique de l'inconscient par Sartre 

Si en effet nous repoussons le langage et la mythologie chosiste de la psychanalyse nous nous apercevons que la censure, pour appliquer son activité avec discernement, doit connaître ce qu’elle refoule. Si nous renonçons en effet à toutes les métaphores représentant le refoulement comme un choc de forces aveugles, force est bien d’admettre que la censure doit choisir et, pour choisir, se représenter.

D’où viendrait, autrement, qu’elle laisse passer les impulsions sexuelles licites, qu’elle tolère que les besoins (faim, soif, sommeil) s’expriment dans la claire conscience? Et comment expliquer qu’elle peut relâcher sa surveillance, qu’elle peut même être trompée par les déguisements de l’instinct ? Mais il ne suffit pas qu’elle discerne les tendances maudites, il faut encore qu’elle les saisisse comme à refouler, ce qui implique chez elle à tout le moins une représentation de sa propre activité.

En un mot, comment la censure discernerait-elle les impulsions refoulables sans avoir conscience de les discerner ? Peut-on concevoir un savoir qui serait ignorance de soi ? Savoir, c’est savoir qu’on sait, disait Alain. Disons plutôt: tout savoir est conscience de savoir. Ainsi les résistances du malade impliquent au niveau de la censure une représentation du refoulé en tant que tel, une compréhension du but vers quoi tendent les questions du psychanalyste et un acte de liaison synthétique par lequel elle compare la vérité du complexe refoulé à l’hypothèse psychanalytique qui le vise. Et ces différentes opérations à leur tour impliquent que la censure est consciente de soi. Mais de quel type peut être la conscience de soi de la censure? Il faut qu’elle soit conscience d’être conscience de la tendance à refouler, mais précisément pour n’en être pas conscience. Qu’est-ce à dire sinon que la censure doit être de mauvaise foi ? La psychanalyse ne nous a rien fait gagner puisque, pour supprimer la mauvaise foi, elle a établi entre l’inconscient et la conscience une conscience autonome et de mauvaise foi.

Sartre, L'être et le néant, 1943

La culture est basée sur le renoncement pulsionnel

Malaise dans civilisation et Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse Freud

La civilisation désignant «?la totalité des œuvres et l’organisation dont l’instinct nous éloigne de l’état d’animal de nos ancêtres et qui servent à deux fins : la protection del’homme contre la mort et la réglementation des relations des hommes entre eux. «L’homme, affirme Freud, aurait donc à son compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité».

Éros et Anankè ont pour fonction d’assurer les premières institutions de la société (famille, communauté de travail). Ces pulsions doivent être réprimées. Les intérêts individuels sont sacrifiés au nom de l’intérêt collectif.

Une violence inhérente à la nature humaine

La violence dont l’homme est capable n’est pas seulement réactive, il y a une agressivité inhérente à la nature humaine : «?le prochain n’est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possible mais un objet de tentation?». Il existe une violence qui n’est pas exercée comme l’animal par instinct de survie mais par instinct d’agressivité
C’est par le biais du 
surmoi que la répression et la sublimation des pulsions antisociales sont possibles.

La signification de l’évolution de la civilisation doit nous montrer la lutte entre éros et thanatos telle qu’elle se déroule dans l’espèce humaine. L’agressivité constitue une disposition instinctive primitive et autonome de l’être humain

 

Il est devenu courant, pour nous, de dire que notre civilisation a été édifiée aux dépens d’aspirations sexuelles qui sont inhibées par la société, en partie refoulées, en partie aussi mises au service de nouveaux buts. Nous avons aussi reconnu que, malgré toute la fierté que nous donnent nos conquêtes culturelles, il ne nous est pas facile de satisfaire aux exigences de cette civilisation, de nous sentir à l’aise en elle, parce que les restrictions pulsionnelles qui nous sont imposées signifient pour nous une lourde charge psychique. Or, ce que nous avons reconnu pour les pulsions sexuelles vaut, dans une mesure égale et peut-être plus grande, pour les autres, les pulsions d’agression. Ce sont elles surtout qui rendent difficile la coexistence des hommes et qui menacent sa continuation ; une limitation de son agressivité : tel est le premier et peut-être le plus dur sacrifice que la société doit exiger de l’individu. Nous avons appris de quelle façon ingénieuse s’effectue ce domptage du récalcitrant. L’instauration du surmoi, qui tire à lui les motions agressives dangereuses, amène en quelque sorte une garnison dans une place qui inclinerait à la rébellion. Mais d’autre part, du point de vue purement psychologique, il faut le reconnaître, le moi ne se sent pas à l’aise s’il est ainsi sacrifié aux besoins de la société, s’il doit se soumettre aux tendances destructives de l’agression qu’il aurait bien aimé mettre en œuvre lui-même contre d’autres. C’est comme une continuation, dans le domaine psychique, du dilemme manger ou être mangé qui domine le monde vivant organique. Par bonheur, les pulsions d’agression ne sont jamais seules, elles sont toujours alliées aux pulsions érotiques. Ces dernières, dans les conditions de la civilisation créée par les hommes, ont bien des choses à adoucir et à prévenir.

Sigmund Freud, Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse (1933)


 

Petite synthèse
 

L’agressivité est-elle en question pour la civilisation?

Oui, c’est l’entrave la plus redoutable

Comment se pose la question du sort de l’espèce humaine?

Le progrès de la civilisation saura t’-il dominer les perturbations à la vie en commun par les pulsions d’agression et d’autodestruction?

Citez deux pulsions essentielles

La pulsion de vie et la pulsion de mort

Quelles sont les deux tendances de l’homme à l’origine des premières communautés?

Eros (pulsion d’amour) et anankè ( la tendance à la nécessité)

 Comment dépasser ce stade primaire «?du chacun pour soi?»?

Il faut gérer et substituer aux forces individuelles une puissance collective, une volonté de masse. Les pulsions d’agression sont toujours présentes dans une société civilisée.

Quelle est la fonction de l’éthique?

Elle doit inhiber les pulsions agressives

Comment résumer la signification de l’évolution de la civilisation?

Une lutte entre éros et thanatos.

 

Questionnaire pour vous entraîner

1 --

Comment l’homme est-il perçu?

L’homme est perçu comme très agressif

2 -

L’agressivité est-elle en question pour la civilisation?

Oui, c’est l’entrave la plus redoutable

3 -

Comment se pose la question du sort de l’espèce humaine?

Le progrès de la civilisation saura t’-il dominer les perturbations à la vie en commun par les pulsions d’agression et d’autodestruction?

4 -

Citez deux pulsions essentielles

La pulsion de vie et la pulsion de mort

5 -

Quelles sont les deux tendances de l’homme à l’origine des premières communautés?

Eros (pulsion d’amour) et anankè ( la tendance à la nécessité)

6 -

La société civilisée exige t’-elle l’inhibition de la libido quant au but sexuel?

Oui

7 -

Quelle est la pulsion opposée à Eros?

La pulsion thanatos

8 -

La violence est-elle inhérente à l’homme?

Oui

9 -

L’autre est-il un objet de tentation?

Oui = instinct d’animalité

10 -

Quelle citation illustre cela?

«?l’homme est un loup pour l’homme?» Plaute

L’homme est utilisé en vue des fins de l’homme comme un moyen

11 -

«? Tu aimeras ton prochain?» : est-ce un idéal utopique?

Oui comme une pure fiction

12 -

Pourquoi cela est-il un pur idéal impossible à concrétiser?

Car la nature humaine est trop violente et trop intéressée.

13 -

L’obéissance au second commandement «?aime ton ennemi?» est-il réalisable?

Non, le prochain suscite hostilité et jalousie

14 -

Sur quoi repose tout d’abord les rapports sociaux?

Sur la loi du plus fort

15 -

Comment dépasser ce stade primaire «?du chacun pour soi?»?

Il faut gérer et substituer aux forces individuelles une puissance collective, une volonté de masse. Les pulsions d’agression sont toujours présentes dans une société civilisée.

16 -

Quelle est la fonction de l’éthique?

Elle doit inhiber les pulsions agressives

17 -

Comment résumer la signification de l’évolution de la civilisation?

Une lutte entre éros et thanatos.

Vocabulaire général associé aux principales références de ce cours : Exemples de sujets

Vocabulaire

Vocabulaire général associé aux principales références de ce cours :

Conscience (distinguer conscience psychologique et conscience morale) - Médiat/immédiat - Caractère empirique/caractère intelligible de l'homme - Introspection - Déterminisme Vocabulaire de base de la psychanalyse : Inconscient - Refoulement - Résistances - Lapsus - Actes manqués - Symptômes psychiques - Traumatisme psychique - Ça, Moi, Surmoi - Associations libres.

Lexique

Lexique de philosophie, de A à Z. Bac 2020 perspective examen du bac 2021

Lexique de philosophie, de A à Z. Bac 2020 perspective examen du bac 2021

 

Exemples de sujets

L’idée d’inconscient remet-elle en cause la responsabilité ?

Avons-nous réellement un inconscient ?

Sommes-nous gouvernés par notre inconscient

La conscience de soi est-elle une connaissance ?

La conscience est-elle une donnée ?

La conscience est-elle source d'illusions ?

Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

La question "Qui suis-je ?" admet-elle une réponse exacte ?

Peut-on ne pas être soi-même ? La conscience garantit-elle l'autonomie du sujet ?

Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Peut-on dire que plus on est conscient, plus on est libre ?

La conscience rend-elle heureux ? La conscience fait-elle la grandeur ou la misère de l'homme ?

Le bonheur est-il dans l'inconscience ?

La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?

La conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d'autrui ?

Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi?

 

 

Lycee franco libanais

Corrigé du sujet n° 2, dissertation philosophique,Peut-on parvenir à une complète conscience de soi ? Liban 2019, série ES

Correction du sujet n° 2 de philosophie : la dissertation philosophique du Liban, bac série ES, année 2019 - Peut-on parvenir à une complète conscience de soi ?

Date de dernière mise à jour : 26/09/2023

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