Peut-on considérer l'Ingénu de Voltaire, comme une satire politico-sociale, philosophique et religieuse? Littérature d'idées EAF 2021

Autre dissertation sur les oeuvres au programme de l'EAF 2021 = " En quoi le Détour par l'Autre est-il un bon moyen de dénoncer les travers de notre société ?

Voltaire

 
 

Dans quelle mesure peut on considérer l'Ingénu de Voltaire, comme une satire politico-sociale, philosophique et religieuse ?



Voltaire, grand philosophe du XVIII ème siècle, a eu à souffrir personnellement de l'absolutisme et de l'intolérance qui sévissaient à son époque (il a notamment été plusieurs fois emprisonné à la Bastille). Ses grandes connaissances, son goût de la liberté, de la justice et son esprit critique l'ont donc poussé, dans son œuvre littéraire, à proposer, sans manquer d'ironie, une analyse des systèmes politiques, sociaux, philosophiques et religieux de son temps.
L'Ingénu, un conte philosophique rédigé à la fin de sa vie, a été habilement utilisé par son auteur pour adresser un testament philosophique à ses contemporains.
Ce conte nous propose une satire sociale de l' époque : Voltaire critique un pouvoir politique autoritaire et oppressif. Cette satire sociale et politique est enrichie par des réflexions philosophiques. Enfin, l'auteur dénonce aussi le fanatisme, l'intolérance régnant dans le domaine religieux en indiquant que le bon sens peut à lui seul servir de guide.

C'est le personnage de l'Ingénu qui sert de porte-parole à Voltaire. L'Ingénu, considéré comme un bon sauvage, n'est pas avare en commentaires sur le monde occidental tel qu'il le perçoit, dès qu'il débarque chez les Bas-Bretons . Il découvre la vie provinciale étriquée de ces derniers . En effet ce milieu clos dans lequel il arrive, le dévisage comme une bête curieuse (« tout le monde le regardait avec admiration, tout le monde lui parlait et l'interrogeait à la fois. Les notables provinciaux se croient investis de tout les droits (« le bailli s'emparait de tous les étrangers dans quelque maison qu'il se trouvât. ») et n'hésite pas à poser des questions même indiscrètes... Les habitants jugent le Huron sans discernement et avec une assurance déconcertante en fonction de leurs préjugés (« vous parlez mieux français qu'il n'appartient à un Huron »).
Les demoiselles de province, faute d'éducation, font preuve d'une certaine naïveté due à l'ignorance ou à un orgueil ethnocentriste : (« j'avais toujours cru que le français était la plus belle de toutes les langues après le bas-breton »). Le Huron est un héros plutôt turbulent, très actif, ce qui permet à Voltaire de dénoncer l'oisiveté des aristocrates provinciaux (« il n'était pas comme la bonne compagnie, qui languit dans son lit oiseux [...] qui perd tant d'heures précieuses »).
Les discussions de « salon » en province sont souvent étayées par de fausses certitudes héritées d'une éducation trop strictement religieuse (« on convint que, sans l'aventure de la Tour de Babel, toute la terre aurait parlé français »). Les jeunes filles de « bonne famille », en raison d' une éducation puritaine, apparaissent bien curieuses des choses de l'amour. D'ailleurs les couvents de l'époque, malgré leur vocation, étaient souvent des lieux de libertinage. L'organisation de la société dans le milieu provincial est souvent régie par la religion, un citoyen convenable est un citoyen baptisé (« nous le baptiserons ! Nous le baptiserons ! »). Le philosophe tourne en dérision les usages, les coutumes locales, les rituels sociaux et religieux. Voltaire se moque aussi des déductions simplistes et hâtives que font les personnes ayant accueillit l'Ingénu en inventant une parenté avec le Huron, ceci ne reposant que sur des présomptions. Le jugement de cette société relève plus d'une émotion instinctive que d'une connaissance réelle (« après que l'on eut épuisé tout ce que l'étonnement, la joie, la tendresse peuvent faire dire... »).
L'éducation des notables ou de leur descendance est raillée par Voltaire. Il présente le fils du bailli comme « un grand nigaud de fils qui sortait du collège ». La situation sociale des personnes ne résulte pas de valeurs personnelles : tout le système social repose sur une transmission d'un privilège, d'une charge. Le régime féodal est avant tout assis sur des solidarités lignagères. Voltaire raille la manière d'être de toute une société, les préjugés et la sottise qui faussent tout jugement objectif... A propos de l'Ingénu, il précise que « sa conception était d'autant plus vive et plus nette que, son enfance n'ayant point été chargée des inutilités et des sottises qui accablent la nôtre, les choses entraient dans sa cervelle sans nuage »).

Cette société se devait également d'être très respectueuse de l'Eglise, on se doit de saluer les membres du Clergé avec respect. Ce qu'oublie de faire l'Ingénu...(« il n'avait pas même salué monsieur l'évêque »). Les rapports amoureux dans un certain milieu ne dépendent pas du libre arbitre des partis concernés, mais doivent faire l'objet du consentement de tiers (clergé, ou personne ayant une certaine autorité) ; le Huron faisant preuve de bon sens ne comprend pas cet usage qu'il trouve ridicule (le bailli par exemple décide seul du mariage de son fils : « il prétendait que son fil épousa la Saint-Yves »). L'auteur souligne le fait que ces procédés sont contraires à la loi de nature et se révèlent de nature à brimer les êtres. Le couvent représente une solution de facilité, en cas d'entrave aux principes. C'est précisément ce qui arrive à Mademoiselle de Saint-Yves...
L'auteur se moque aussi des médecins, en insinuant que la plupart de ceux-ci étaient des charlatans : « On appela un autre médecin [qui] ne fut occupé que de contrecarrer son confrère »). Après avoir dépeint le microcosme provincial, Voltaire va s'intéresser à la vie de la Cour qu'il juge aussi sans complaisance.

En effet la noblesse de l'Ancien Régime, dont la position résulte de la naissance et de l'argent (transmission de charges et de privilèges dûs à l'hérédité) ne tient souvent pas compte de la valeur morale ou intellectuelle des personnes. Les individus qui détiennent le pouvoir sont souvent « des coquins raffinés » faisant preuve de cupidité et d'immoralité, leurs subordonnés étant également prêts à tout par intérêt. Dans cette critique de la Cour, les remarques que produit Voltaire concernent d'une façon égale tous les nobles ayant quelque pouvoir, qu'il s'agisse de ministres, de membres du Clergé ou de courtisans. Ces derniers monnayent leurs services contre de l'argent ou certaines faveurs. Le libertinage fait partie intégrante de ce lieu de coteries. Le comportement ignoble de certains nobles sème la destruction et provoque des séquelles parfois mortelles chez les victimes de ces derniers (on pense évidemment aux répercussions désastreuses qu'a engendrées la visite de Mademoiselle de Saint-Yves chez Monsieur de Saint Pouange). Dans cet ouvrage, Voltaire ne manque pas d'arguments et fait preuve d'une ironie mordante pour dépeindre la politique pratiquée sous l'Ancien-Régime. Cette société encore féodale est caractérisée par un système politique conservateur faisant souvent fi de la liberté individuelle. Au niveau local, le bailli qui incarne l'autorité est dépeint comme un homme ignorant, sans manière, rempli de préjugés, lâche, hypocrite et incapable de faire preuve du moindre courage (« Le bailli, qui s'était caché dans sa cave pendant le combat, vint lui faire compliment comme les autres »). Ce dernier profite de sa charge pour réserver les plus beaux partis pour son « grand benêt de fils » en ne se souciant pas de l'avis des personnes concernées et en faisant preuve d'un grand mépris à leur égard. On peut aussi s'apercevoir que le pouvoir en province comme à Paris est partagé entre les laïques et le clergé. Les décisions sont souvent prises de concert («Il alla consulter le bailli, qui, destinant toujours son fils à la sœur de l'abbé, lui conseilla de mettre la pauvre fille dans une communauté »). Tous ses personnages se bornent à faire état d'un droit qui ne résulte pas souvent du bon sens ni de l'intérêt général mais de dogmes établis en laissant la plus belle part aux plus forts.
Après avoir examiné la politique à l'échelle locale, Voltaire s'attaque aux grands du royaume.
Malgré son importance, le roi de droit divin est trompé par ses conseillers et les personnes qui lui sont le plus proches. On lui ment, par intérêt (« C'est qu'on l'a trompé comme les autres grands rois [...] On lui a fait croire que, dès qu'il aurait dit un mot, tous les hommes penseraient comme lui »). Pour atteindre le pouvoir central, il convient de passer toute une série de barrières et de conseillers, ce qui retarde la procédure et rend l'administration lente et inefficace. « Il est bien plus aisé de se battre en Basse-Bretagne contre des Anglais, que de rencontrer à Versailles les gens à qui on a affaire », fait remarquer avec pertinence notre héros. Par ailleurs les grands du royaume, au lieu de se consacrer à leurs tâches sont plus souvent occupés à régler leurs affaires de cœur et à marivauder, plutôt que d'être au service du roi et de la France. Chacun confond responsabilité politique avec intérêt personnel. Les ministres abusent de la détresse des personnes leur demandant un soutien, en monnayant leurs services contre certaines faveurs (Saint Pouange cherche à corrompre la jeune fille pure et vertueuse que représente mademoiselle de Saint Yves). Les intermédiaires et serviteurs des grands sont également souvent corrompus. Cet abus de pouvoir est à l'origine de bien des injustices. Le roi fait preuve d'un absolutisme flagrant en signant d'une façon légère des lettres de cachet, ordonnant l'emprisonnement de gens n'ayant commis souvent aucune infraction, par exemple sur une simple rumeur colportée par des espions. A ce niveau l'Eglise ne se gêne pas pour prendre part à ces abus (« le révérend père La Chaise, confesseur de Louis XIV, avait reçu la lettre de son espion qui accusait le Breton Kerkabon, de favoriser dans son cœur les huguenots et de condamner la conduite des jésuites »). Voltaire dénonce publiquement la révocation de l'Edit de Nantes, décidée par Louis XIV sous l'influence de son épouse morganatique, Mme de Maintenon. De manière générale, chacun semble s'accommoder des lois. Les différents pouvoirs (politiques, sociaux, religieux) s'unissent pour anéantir ce qui peut représenter la moindre menace pour leur domination. Une grande injustice vaut mieux qu'un petit désordre... Ces nobles, hypocrites et imposteurs, s'épaulent pour opprimer les faibles ...

Voltaire profite du dialogue entre le Huron et le vieux Gordon, tous deux détenus à la Bastille, pour se livrer à une réflexion philosophique et pour faire passer les messages qu'il estime utiles à faire entendre. L'Ingénu et le janséniste Gordon découvrent les vraies valeurs humaines (qui sont notamment l'amour, l'amitié, le respect de l'autre et la tolérance.) Grâce à sa sagesse, le vieux Gordon sait tirer profit de la situation à laquelle il est confronté : Voltaire prône ici l'importance de la culture, consolatrice de l'âme, car elle grandit l'homme (« Il y a deux ans que je suis ici, dit le vieillard, sans autre consolation que moi-même (sagesse) et des livres, je n'ai pas eu un moment de mauvaise humeur » [...] « la lecture agrandit l'âme, et un ami éclairé la console. ») L'honnête homme, au sens qu'on prête à cette expression au XVIII° siècle, doit être éclairé de tout, sa culture ne doit pas être réduite à un seul domaine, mais recouvrir l'ensemble des sciences et des différentes disciplines. L'homme doit développer et conserver un certain esprit critique, mais méfions-nous de notre imagination et de nos sens qui peuvent troubler un jugement objectif. Le bon sens naturel de L'Ingénu pousse Gordon à admirer ce dernier. Le dépassement de soi-même pour porter un intérêt aux autres est un remède contre l'égocentrisme et se révèle être une source d'apaisement pour l'âme. Voltaire porte également un jugement sur l'histoire « qui n'est que le tableau des crimes et des malheurs ». L'histoire de France fait l'objet d'une critique pessimiste de l'auteur, qui la juge décevante (« La foule des hommes innocents et paisibles disparaît toujours sur ces vastes théâtres »). Les grands de ce monde ne répondent souvent qu'à leurs ambitions perverses. Il est plus aisé de détruire que de bâtir. Tout homme peut être métamorphosé grâce à la connaissance. L' Ingénu le reconnaît lui-même : « Je serais tenté de croire aux métamorphoses, car j'ai été changé de brute en homme ». L'art est également, pour Voltaire, nécessaire à l'épanouissement de l'homme et peut adoucir les mœurs. Voltaire préfère le vraisemblable et le naturel aux chimères et aux dogmes conçus par l'homme (« Ah ! S'il nous faut des fables, que ces fables soient aux moins celles de la vérité ! J'aime les fables des philosophes, je ris de celles des enfants, et je hais celles des imposteurs »). Les impostures, ce sont celles des religions révélées, bien sûr... L'auteur recommande aux esprits d'être critiques et de se méfier du jugement trop hâtif des hommes (« Je soupçonne qu'il y a souvent de l'illusion, de la mode, du caprice, dans le jugement des hommes »). La philosophie de Voltaire se fonde avant tout sur le rationalisme. La connaissance pour Voltaire peut donner à l'homme un certain pouvoir et des atouts supplémentaires pour mieux comprendre le monde. Pour l'auteur, l'absence de préjugés rend l'esprit disponible. Voltaire présente un certain esprit cartésien en énonçant que « tous les hommes sont d'accord sur la vérité quand elle est démontrée, mais ils sont trop partagés sur les vérités obscures ». Pour le philosophe humaniste et rationaliste qu'est Voltaire, toute expérience humaine, même si elle apparaît à priori comme négative, peux être bénéfique pour celui qui sait réfléchir (on apprend parfois plus de ses échecs que de ses victoires).



Enfin, Voltaire ne manque pas de fustiger le dogmatisme religieux et le fanatisme...
En effet dans la société du XVIII° siècle, l'Eglise représente un pouvoir omniprésent, autant en province que dans le cercle immédiat du pouvoir (Cour du roi....). En province, les abbés et les prieurs sont omniprésents, rien ne peut se faire sans qu'ils n'en soient avertis ou qu'ils s'en mêlent. Leur conduite n'est pas des plus exemplaires (« Le prieur était un très bon ecclésiastique, aimé de ses voisins, après l'avoir été de ses voisines »). Une personne qui n'était pas baptisée n'était pas considérée comme convenable. Le premier souci des personnes entourant l'Ingénu consiste à le faire baptiser. Une façon déguisée pour Voltaire de tourner en ridicule et de renvoyer dos à dos l'anglicanisme (monarchie anglaise) et le catholicisme (monarchie française). La niaiserie de Mme Kerkabon en témoigne : « Hélas ! s'écria la Kerkabon, je vois que ces malheureux Anglais n'ont pas seulement songé à le baptiser », « Eh ! Mon Dieu [...] comment se peut-il que les Hurons ne soient pas catholiques ? »). Voltaire dénonce une Eglise tyrannique car elle est intolérante et s'allie avec le pouvoir pour placer la jeunesse dans les couvents, où à la Bastille... L' Eglise, dès qu'elle le pouvait, n'avait pas peur de montrer toute sa puissance par un décorum destiné à impressionner le peuple et à l'asservir (« l'évêque de Saint-Malo [...] arriva dans un pompeux équipage, suivi de son clergé », « l'église était magnifiquement parée »). L'Eglise était traditionnellement conservatrice et manquait souvent d'arguments convaincants face à l'intelligence et au bon sens, elle se réfugiait derrière des dogmes ou des commandements sans les comprendre ou sans pouvoir les justifier : le Huron, grâce à son bon sens, met souvent ses interlocuteurs dans l'embarras, ceux-ci usant de stratagèmes pour arriver à leurs fins (flatteries, promesses). L'intolérance et le fanatisme des jésuites engendraient bien des persécutions. Les confesseurs et les prélats avaient souvent une vie de Cour dissolue (« Le prieur se présenta chez le révérend père La Chaise : il était avec mademoiselle Du Tron [...] l'archevêque était enfermé avec la belle madame de Lesdiguières, l'évêque de Meaux [...] avec mademoiselle de Mauléon ... ») et manipulaient le pouvoir pour conserver leurs privilèges et assurer la prédominance de l'Eglise à n'importe quel prix (le Pape jouait un rôle très important auprès des monarchies). L'Eglise, qui aurait dû montrer l'exemple, avait une morale douteuse : elle était prête à toutes les compromissions pour s'attirer la protection des « grands » (exemple du discours tenu par le père Tout-à-tous à la belle Saint-Yves au sujet de Saint Pouange). Voltaire dénonce aussi la démesure de la folie janséniste qui faisait dépendre le salut de la seule providence. Gordon évolue, grâce à l'influence du Huron : « le vieux Gordon l'aurait condamnée dans le temps qu'il n'était que janséniste, mais étant devenu sage, il l'estimait et il pleurait ».

En conclusion, avec cette œuvre, Voltaire démontre qu'il est un auteur particulièrement engagé. En prônant la suprématie de l'intelligence et du savoir sur l'obscurantisme, il affiche sa foi dans l'homme : un animal doué de raison, capable de se métamorphoser pour devenir un être porteur d'un avenir. Par la justesse de ses réflexions, Voltaire est moderne, car ses jugements pourraient sans vieillir s'appliquer encore au monde contemporain. Copie d'élève

 
 

" En quoi le Détour par l'Autre est-il un bon moyen de dénoncer les travers de notre société ?

Dissertation programme EAF 2021

 

Plan du devoir bac

I) Le détour par l'autre est un moyen de dénonciation habile parce qu'il permet d'abord de plaire au lecteur.
1. Parce qu'il surprend, dépayse, suscite la curiosité -> référence : Micromégas / Les Jumeaux, par le fait que nous ayons des " étrangers ", explicitant leur propre point de vue sur notre société.
2. Parce qu'il amuse, fait rire, divertit -> référence : Les Caractères, par le procédé d'animalisation, et Dyrcona (procès de Guillemette la Charnue), par l'accusation d'une société volatile envers un homme.
II) Et parce qu'il propose un regard extérieur amusé ou indigné sur notre société.
1. Qui permet de découvrir d'autres mœurs, d'autres conceptions, d'autres opinions, à des époques différentes ou dans des lieux différents. -> Référence : Discours du vieux Tahitien (Supplément au voyage de Bougainville) remise en question de la société Occidentale, Candide l'Eldorado, comparaison de deux sociétés opposées.
2. La confrontation entraine une remise en question. -> référence : Discours de VH contre la pauvreté, Procès de Miss Polly Baker => Réquisitoire.
III) Enfin, c'est un moyen de former un jugement critique et autocritique.
1. Comme la dénonciation est indirecte, le lecteur doit interpréter, découvrir par lui-même ce qui est critiqué. Références : Candide / La Fontaine (l’huitre et les plaideurs).
2. L'autre est un miroir dans lequel le lecteur se réfléchit : prise de conscience de ses propres travers. Référence -> Zadig de Voltaire / Gavroche dans Les Misérables.

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" En quoi le Détour par l'Autre est-il un bon moyen de dénoncer les travers de notre société ? 
 

En quoi peut-on dire que l’humanisme, à la Renaissance, se caractérise par une ouverture à l’autre et une interrogation sur l’autre ?

Objet d'étude : La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle

 Montaigne, "Essais", "Des Cannibales", I, 31 / parcours : Notre monde vient d'en trouver un autre.

Littérature d'idées - Bac général et bac technologique 2021

 

Vous pouvez aussi consulter 

EAF 2021, Montaigne, les Essais, Des cannibales, I, 31, "Trois d'entre eux...hauts-de-chausses!"

commentaire littéraire et questionnaires

Spécial bac oral de l'EAF 2021

Commentaire linéaire Montaigne, les Essais, Cannibales I, 31 "Trois d'entre eux...hauts-de-chausses!" et questions de grammaire pour l'oral de français 

 

Dissertation 

Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former, il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui ». En quoi peut-on dire que l’humanisme, à la Renaissance, se caractérise par une ouverture à l’autre et une interrogation sur l’autre ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos connaissances et lectures personnelles.

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Le voyage est-il à la fois une ouverture sur le monde et une découverte de nous-même?

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter une dissertation sur le thème du voyage

Le voyage est-il à la fois une ouverture sur le monde et une découverte de nous-même?  

Oeuvres au programme EAF 2021, littérature d'idées

Date de dernière mise à jour : 02/09/2021

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