Biographie et questionnaire sur Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette-Le programme du bac de français 2022

Classe de première de la voie générale et technologique Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle Madame de Lafayette, "La Princesse de Clèves" / parcours : individu, morale

La fayette 2

« Individu, morale et société » - contextualiser / problématiser

Le programme du bac de français 2022

 

Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle

 

 Madame de Lafayette, "La Princesse de Clèves" / parcours : individu, morale et société.

 

A consulter

La Princesse de Clèves La Fayette .Résumé, éléments historiques,littéraires, préciosité, le théâtre classique, le mouvement libertin

Madame de La Fayette, biographie par Mayeur de St Paul

 

Actualité du questionnement

  • Thomas Pavel, La Pensée du roman, Gallimard, coll. " NRF Essais ", 2003.
    Compte-rendu

 

 

Madame de La Fayette 


Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), plus connue sous le nom de Madame de Lafayette, est une femme de lettres française. Elle est née le 18 mars 1634 à Paris, et y est morte le 25 mai 1693. 

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Marie-Madeleine d'Aiguillon, qui l'est depuis sa naissance. Son père, Marc Pioche de la Vergne, écuyer du roi, meurt d'une balle dans le torse[réf. souhaitée] alors qu’elle n’a que quinze ans. L’année suivante, en 1651, elle devient dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Ménage qui lui enseigne l’italien et le latin. Ce dernier l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry. 

En 1650, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, l’oncle de Marie de Sévigné ; les deux femmes deviendront « les plus chères amies du monde » pour toujours. En 1655, elle épouse, à l’âge de 21 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Ce veuf, qui mène une existence retirée dans son château, lui apporte la fortune et un nom. Elle l’accompagne dans ses domaines familiaux en Auvergne et dans le Bourbonnais bien qu’elle retourne fréquemment à Paris où elle commence à s’introduire dans la haute société de la Cour et à ouvrir avec succès son propre salon. Leur bonheur conjugal semble avoir sombré après quelques années de mariage, après la naissance de leurs fils, date à partir de laquelle François de La Fayette se fait tellement discret qu'il semble avoir littéralement disparu (ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'un document trouvé dans les archives de la Trémoille indique que ce mari silencieux avait vécu jusqu'au 26 juin 1683) . La Bruyère a résumé ainsi cette étrange situation : « Nous trouvons à présent une femme qui a tellement éclipsé son mari, que nous ne savons pas s’il est mort ou en vie… » 

On compte, parmi les connaissances de Marie-Madeleine de La Fayette, Henriette d'Angleterre, future duchesse d’Orléans, qui lui a demandé d’être sa biographe[1] ; le Grand Arnauld et Huet dont le Traité de l'origine des romans sera publié en préface de son Zaïde. Au tout début de la Fronde, elle a également été proche du cardinal de Retz. 

Établie de façon définitive à Paris en 1659, elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » La Rochefoucauld présente Marie-Madeleine de La Fayette à beaucoup de grands esprits littéraires du temps, y compris Racine et Boileau. 1669 voit la publication du premier tome de Zaïde, un roman hispano-mauresque édité sous la signature de Segrais mais presque certainement dû à La Fayette. Le deuxième volume paraît en 1671. Zaïde fut l’objet de rééditions et de traductions, notamment grâce à la préface de Huet. 

L'oeuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse de Clèves, d’abord éditée par un de ses amis en mars 1678. Cette œuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique. 

La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis du comte de La Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine, afin de se préparer à la mort. 

Trois de ses ouvrages ont été édités à titre posthume : La Comtesse de Tende (1718), Histoire d’Henriette d’Angleterre (1720) et Mémoires de la Cour de France (1731). 

Source

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette au programme du bac de français avec la Princesse de Clèves

Questions sur l'auteur

- De quel siècle Madame de la Fayette est elle?

Du 17ème siècle : Elle est née le 18 mars 1634 à Paris, et y est morte le 25 mai 1693

- Quel est son nom?

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette

- Quelles sont ses origines?

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse

- A quelle occasion est elle introduite dans les salons littéraires?

Lorsqu'elle elle devient dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Ménage qui finit par l'introduire dans les salons littéraires

- Qui était Français Motier?

Son mari qu'elle épouse en 1655 avec lequel elle aura 2 fils. Le comte de La Fayette.

- Quels sont ses contemporains?

La Rochefoucauld

- Citez une autre oeuvre de Madame de La Fayette

Mémoires de la Cour de France (1731).

- Quelle est l'oeuvre la plus célèbre?

La Princesse de Clèves

 

Classe de première de la voie générale Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle

Date de dernière mise à jour : 18/11/2022

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